Faune

DES CENTAINES D'ESPÈCES

La faune

Compte tenu de la surface du parc, de sa situation géographique et de la proximité urbaine, la diversité faunistique est remarquable sur ces 14 ha illustrant la nécessité de la préserver.

Depuis 2008 on relève la présence de :

  • 150 espèces d’oiseaux de passages dont 34 nichantes sur site,
  • 25 espèces de poissons,
  • 10 espèces de mammifères (dont 3 chiroptères)
  • 15 espèces de libellules,
  • 4 reptiles, 3 amphibiens (toutes sous statut de protection),
  • 240 espèces d’autres insectes (papillons, criquets, coléoptères…)

La présence des différents types d’eau (salée, saumâtre et douce) et leurs niveaux journaliers qui varient sous les effets des marées, permettent l’accueil et le maintien de cette diversité.

5 protocoles de suivis faunistiques sont réalisés chaque année pour connaître les espèces présentes :

  • Suivi ornithologique par le protocole standardisé STOC
  • Suivi spécifique CMR anguilles 
  • Suivi ragondins, lapins et chevreuil par IKA 
  • Suivi temporel des libellules STELI 
  • Suivi reptiles par plaques et transects 

Définitions des 5 protocoles à faire apparaître en survolant avec la souris avec le texte précédent :

  • standardisé STOC : Suivi temporel des oiseaux communs par échantillonnage ponctuel simple. Il permet d’évaluer les variations spatiales et temporelles de l’abondance des populations nicheuses d’oiseaux communs.

  • CMR anguilles : Méthode de Capture Marquage Recapture qui consiste à réaliser des sessions de captures d’individus, répétées (au moins 2 fois) dans le temps, au sein d’une population, avec marquage (ou autre système d’identification), puis relâcher des individus.

  • IKA: Méthode permettant de mesurer une abondance relative d’espèces le long d’un trajet. Le rapport entre le nombre total et le kilométrage parcouru permet d’obtenir l’Indice Kilométrique d’Abondance.

  • libellules STELI: Suivi temporel des Libellules permet de suivre l’évolution des populations d’Odonates à l’échelle nationale afin de diagnostiquer les causes de variation, en s’appuyant sur des réseaux d’observateurs volontaires.

  • plaques et transectsSuivi semi-quantitatif permettant d’estimer la population de reptiles en répartissant des plaques en tôle ondulée le long de transects.

DES ESPÈCES PROTÉGÉES

Les oiseaux

Situé sur le grand axe migratoire Ouest Atlantique, le parc joue un rôle de refuge notamment pour les oiseaux migrateurs, par la présence des plans d’eaux et  des berges de qualité. De nombreux oiseaux viennent en haltes migratoires pour se nourrir, voire se reproduire. Leurs observations montrent une augmentation de leur nombre d’année en année. Ceci traduit l’importance et surtout le rôle d’Izadia et de ces milieux refuges, pour la nidification et la constitution de réserve d’énergie pour ces familles d’oiseaux migrateurs. Plus de 150 espèces d’oiseaux ont été contactés.

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Les poissons 

La situation géographique du parc, aux portes de l’estuaire, s’avère être un site d’importance pour l’Anguille Européenne, poisson migrateur amphihalin*, bénéficiant d’un Plan National d’Action. Depuis 2006, la reconnexion avec l’Adour grâce à une canalisation et une porte appelée « la vanne », qui permet des échanges d’eau quotidiens, le lac Nord a retrouvé un état lagunaire et ainsi une diversité piscicole intéressante. La séparation entre les deux lacs par un muret, a permis le développement de deux écosystèmes aquatiques distincts : un lac salé et un lac saumâtre. Le suivi piscicole a permis de recenser plus de 25 espèces de poissons.

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Les mammifères 

Le parc possède quelques refuges intéressants pour les chauves-souris : les blockhaus, les cabanons désaffectés, la Maison du Parc et ses abords (écluse, ponton) offrant quelques caches possibles. L’activité est particulièrement intense au niveau des plans d’eau. 3 espèces ont été recensées.

Les observations ponctuelles ont démontré la présence de sept autres espèces qui affectionnent les milieux ouverts et forestiers du site. Le protocole d’IKA mis en place pour le ragondin a permis d’observer de nombreux lapins, leur comptage est fait en parallèle afin d’obtenir des informations sur ce peuplement. Depuis 2012, il est observé une renarde sur le site qui met en évidence un corridor écologique fonctionnel depuis le massif du Pignada voisin. La présence d’une femelle et ses deux petits d’avril à octobre a permis une régulation par prédation de la population de lapin de garenne.

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Les insectes (libellules, coléoptères, papillons…) 

Dans le cadre d’un STELI, le parc a recensé 15 espèces de libellules. La reproduction de certaines espèces est avérée sur site par la collecte et la détermination d’exuvies*.

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Pour les autres insectes, un bureau d’études a répertorié plus de 240 espèces supplémentaires dont :

114 coléoptères (Ordre regroupant les coccinelles, scarabées, hannetons et vers luisant) : 12 à enjeux

80 espèces de papillons de jour, 23 espèces de papillons de nuit,

24 espèces d’orthoptères (Ordre regroupant les sauterelles, criquets et grillons) : 3 à enjeux

Ces observations ont permis de mettre en évidence les zones de friches, de pelouse à hélianthèmes et de pinède comme les plus intéressants ; les fourrés à Tamaris et les buissons de ronces et troènes en second lieu.

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Les reptiles et amphibiens 

L’application d’un protocole standardisé par abris artificiels depuis 2012 a permis de confirmer la présence de 4 espèces de reptiles. Des juvéniles de ces espèces étant observés sur site il y a donc reproduction avéré.

Compte tenu du caractère saumâtre à salé des masses d’eau du Parc Izadia, la diversité en amphibiens est restreinte. On observe seulement 2 espèces en bordure du lac sud, vers les mares d’eau douce.

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