Chêne liège

Quercus suber

Arbre de 5-15 mètres, à écorce craquelée, très épaisse, crevassée.
Il prend une forme large et étalée et présente quelquefois des formes assez torturées.
Petite feuille persistante assez coriace, à bord lisse ou denté, ovales ou oblongues vert brillant dessus et blanchâtre dessous. Les feuilles restent accrochées 2 ans (1 an dans le Sud-Ouest) puis tombent lors de la croissance des nouvelles pousses de l’année.
Chatons mâles allongés, poilus.
Cupule conique (gland) sans pédoncule, surmonté d’une pointe courte et velue.

Côteaux siliceux du littoral méditerranéen : Pyrénées-Orientales, Var, Alpes-Maritimes ; Corse.
Sardaigne, Italie, Sicile, Espagne et Portugal; Afrique septentrionale.

Il peut atteindre l’âge de 300 à 500 ans.
Il présente une écorce caractéristique, grise et profondément crevassée par la formation du liège, dont l’épaisseur grossit avec l’âge de l’arbre. L’écorce peut atteindre 25 à 30 cm d’épaisseur. Cette écorce d’origine est appelée « liège mâle ».
Le développement de l’utilisation des bouchons de liège s’est fait à partir du 17ème siècle.
La culture du chêne liège est un travail sur le long terme et régis avec différents critères : taille de circonférence du tronc, âge prévu.
On attend alors jusqu’à 10 ans la formation d’un liège secondaire, appelé « liège femelle », qui est plus régulier, plus homogène, moins crevassé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne-li%C3%A8ge#:~:text=Le%20Ch%C3%AAne%2Dli%C3%A8ge%20(Quercus%20suber,Corcier%2C%20le%20Surier%20ou%20Suve.

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/116774/tab/statut