Tarier pâtre

Taille : 13 cm / Envergure : 18-21 cm / Poids : 14-17 g

Le mâle est facile à identifier avec son plumage tricolore : une tête noire, un poitrail roux et un demi-collier blanc. Les ailes et le dos sont pratiquement noirs alors que le croupion et le ventre sont pâles.

Le bec est fin et noir.

Le dimorphisme sexuel est marqué. La femelle ressemble au mâle mais en beaucoup plus terne. Sur la tête s’esquissent un sourcil et un demi-collier pâle. Le dessous est pâle avec une poitrine qui tire légèrement sur le roux.

Le tarier est insectivore : il se nourrit d’insectes, d’arthropodes, de petits mollusques, de vers et parfois de petits lézards. 

La consommation de végétaux est infime. Le cas échéant, il mange quelques petites graines et baies comme celles de la ronce commune (Rubus fruticosus).

Le tarier pâtre est un oiseau sédentaire, monogame et territorial. Il vit en couple toute l’année et défendent leur territoire ensemble. Les couples qui vivent au Nord se séparent lors de la migration et se retrouvent au printemps. 

Il chasse à l’affût sur un perchoir dominant ou en vol, sur place, avant de retourner sur son perchoir.

Ses ailes courtes et arrondies donnent à son vol un aspect bondissant voire papillonnant.

Le tarier pâtre apprécie les milieux ouverts à semi-ouverts, cultivés ou non, avec un minimum d’éléments ligneux.

Il fréquente donc de nombreux milieux, du littoral jusqu’à environ 2 000 m d’altitude : landes, espaces agricoles, tourbières, prairies…

Présent en Europe ainsi qu’en Afrique du Nord et en Arabie, quelques populations sont aussi présentes sur le continent asiatique.

La femelle construit son nid au sol ou à faible hauteur au pied d’un petit buisson dense ou sous une touffe d’herbes. Souvent, c’est un petit tunnel dans la végétation qui en permet l’accès.